Au fil de mes voyages, peu à peu, ma vie explose en mille et une personnalités laissées sur les frontières, dans les chambres anonymes, là où le savon a la même odeur peu importe où. Parce que le parfum de la vie est souvent beaucoup plus puissant aux coins du monde, entre les routes et les camps. Et bien souvent, je me sens beaucoup plus près des gens que j’y rencontre que de mes voisins de palier à Montréal. Pour ne rien perdre, pour éponger la saveur du moment et la garder en moi, je fais des carnets de voyages. Ultime effort pour préserver un peu de cette vie et de ces rencontres. Ces carnets sont au croisement entre l’intime et le politique. Ce sont aussi des traces poétiques de mes instants de solitudes et de mes insomnies.
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